Miah Persson partage l'affiche avec de nombreux autres acteurs dont vous pouvez découvrir les prénoms ci-dessous. La filmographie d'miah que nous vous proposons est composée de 2 films et/ou séries.
Sur l'ensemble de ces films, voilà les prénoms des autres acteurs avec lesquels miah a joué, luca, paola, dorothea, gerald, andreas, nicolas, ainhoa, juan, william, erwin, anke, kerstin, ana, graciela. Saurez-vous trouver de quels acteurs il s'agit ?
Les réponses dans la filmographie concernant Miah Persson
Dans le premier film de notre séléction, Cosi fan tutte, Miah Persson a tourné avec Luca Pisaroni et Paola Gardina. Il a aussi partagé l'affiche avec Andreas Wolf et Nicolas Rivenq. Parmi les autres acteurs du film, on peut citer: Ainhoa Garmendia , Juan Francisco Gatell , William Schimell , Anke Vondung , Kerstin Avemo.
Voilà un bref résumé de ce film avec Miah Persson:
<u><strong>Acte I</strong></u> La scène s'ouvre sur une taverne où don Alfonso, cynique à souhait, discute vivement avec deux jeunes soldats de ses amis, Guglielmo et Ferrando. Les jeunes gens prétendent que leurs fiancées sont fidèles et honnêtes (" La mia Dorabella capace non è "), alors qu'Alfonso tente de leur faire comprendre que la fidélité des femmes relève de l'utopie (" E la fede delle femmine come l'araba fenice "). Alors que la conversation s'envenime, Alfonso propose un pari : il devra leur montrer que la femme est inconstante... en particulier leurs fiancées. Pour cela, ils acceptent de se soumettre à sa volonté et de tenter de séduire leurs propres fiancées sous un déguisement pittoresque. L'enjeu : 100 sequins. Certains de leur victoire, ils rêvent déjà de ce qu'ils feront avec cette somme rondelette (" Una belle serenata "). Dans leur jardin, Fiordiligi, la fiancée de Guglielmo, et sa soeur Dorabella, fiancée à Ferrando, contemplent les portraits de leurs bien-aimés (" O guarda, sorella "). Elles demandent à l'Amour de les punir si jamais elles changeaient d'amants. Alfonso survient, la mine défaite (" Vorrei dir e cor non ho "), leur annonçant que leurs fiancés doivent partir le jour-même pour le régiment. Suit une scène d'adieux déchirants, qui rassure les jeunes soldats : comment des fiancées si attachées pourraient-elles un jour changer de caractère ? Alfonso ne s'en amuse que davantage. La scène se termine sur les voeux que les trois forment pour que les vents les plus doux accompagnent la traversée des deux soldats (" Soave sia il vento "). Despina, la servante des deux jeunes femmes, prend l'événement avec philosophie : deux amants partent à la guerre, s'ils en reviennent un jour, tant mieux, sinon, encore mieux (deux de perdus, dix de retrouvés !). Elle prétend qu'il n'y a rien de moins fidèle qu'un homme, surtout un soldat (" In uomini, in soldati sperare fedeltà "). Qu'elles se divertissent donc ! Les amantes sont scandalisées par un tel raisonnement... Contre un peu d'or, Alfonso convainc Despina de l'aider dans son entreprise, sans toutefois lui en dévoiler les ficelles. Elle ignorera en effet que les deux étrangers qui viendront présenter leurs hommages à ses maîtresses ne sont autres que leurs amants prétendument partis. Il les lui présente déguisés (" Alla bella Despinetta "), et leur allure n'est pas si belle à voir (des antidotes à l'amour, prétend-elle). Ses maîtresses surviennent, et surprennent les deux étrangers dans leur maison. Alfonso revient, prétendant retrouver là deux des meilleurs amis qu'il ait jamais eus. Les deux jeunes gens commencent une cour assidue, mais les deux amantes refusent d'en entendre davantage. Elles se retirent après avoir vanté leur constance et leur fidélité malgré l'absence de leurs deux fiancés (" Come scoglio ") Les deux soldats sont persuadés que le pari est gagné (" E voi ridete ? "). Alfonso tempère leurs ardeurs et prépare la seconde phase de son plan de bataille. Ferrando, seul, évoque l'amour de sa fiancée (" Un' aura amorosa "). Don Alfonso se réunit avec Despina afin de mettre au point un stratagème pour permettre un rapprochement entre les deux soeurs et leurs nouveaux prétendants. Il sera mis à exécution immédiatement après, dans le finale du premier acte. Tristes et alanguies, Fiordiligi et Dorabella se plaignent de leur sort, lorsque les deux " étrangers " arrivent, suivis d'Alfonso : ils auraient bu de l'arsenic afin d'abréger les souffrances que leur imposent les deux jeunes femmes si cruelles avec eux. Restées seules avec les deux agonisants, elles s'attendrissent. Le médecin survient (" Eccov'il medico ") : il s'agit de Despina travestie, qui, par une méthode mesmérienne, va sauver les deux empoisonnés. Alors que les deux femmes sont de plus en plus attendries, les mourants ressuscitent et, dans un délire idyllique, les prennent pour des déesses (" Dove son?... "). Puis, ils réclament chacun un baiser, ce qui fait reculer les deux soeurs (" Dammi un bacio, o mio tesoro "). <u><strong>Acte II</strong></u> Despina provoque les deux soeurs (" Andate là, che siete due bizarre ragazze ") et ne s'explique pas leur comportement lors de la scène précédente. Elle se lance dans un cours (" Una donna a quindici anni ") sur ce que devrait savoir et faire une femme dès l'âge de 15 ans, entre autres savoir où le diable a la queue ! La voilà partie, et les deux soeurs se mettent à y réfléchir. Elles choisissent chacune celui des deux dont elles auront à subir les assiduités (" Prenderò quel brunettino "). Alfonso survient et invite les deux jeunes femmes à venir assister à un beau spectacle dans le jardin : les deux amants interprètent une pastorale (" Secondate, aurette amiche ") en l'honneur des soeurs, qui trouvent cela ridicule. Alors Alfonso et Despina rapprochent les deux couples, qui partent chacun de leur côté pour se promener et badiner. Guglielmo feint un malaise devant Dorabella, il la séduit jusqu'à lui offrir un pendentif en forme de coeur, et prendre le portrait de Ferrando qu'elle porte dans un médaillon (" Il core vi dono "). Après une brève résistance, elle cède à ses avances. De son côté, Ferrando bataille avec Fiordiligi (récitatif et air " Barbara! Perché fuggi ?... Ah lo veggio, quell'anima bella "), croit vaincre, puis cède, désespéré. Fiordiligi veut le rattraper (" Ei parte... senti... ah no... ") puis réfléchit et demande pardon, dans une prière, à son amant Guglielmo parti à la guerre et qu'elle a failli trahir (" Per pietà ben mio perdona ") Les deux conquérants se retrouvent (" Amico, abbiamo vinto ! "), Ferrando persuadé que le refus qu'il a essuyé a également été infligé à Guglielmo. Guglielmo, lui, est ravi d'apprendre que Fiordiligi lui est restée fidèle... mais il doit bien avouer à son ami que Dorabella a cédé (" Il mio ritratto ! Ah perdida ! "). Il admet pourtant que le caractère des femmes n'est pas toujours celui qu'on espère (" Donne mie, la fatte a tanti "). Ferrando, resté seul, a du mal à voir clair dans son âme, partagée entre la colère d'avoir été trahi et l'amour qu'il éprouve toujours pour Dorabella (récitatif et cavatine " In qual fietro contrasto... Tradito, schernito "). Alfonso le rejoint, accompagné de Guglielmo, qui réclame sa part de l'enjeu en faisant valoir de manière cruelle à Ferrando que Dorabella pouvait difficilement résister à un tel bourreau des coeurs, et qu'au contraire, Fiordiligi n'aurait jamais pu trahir un homme tel que lui. Alfonso lui fait valoir qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours (" Foll'è quel cervello che sulla frasca ancor vende l'uccello "). Dorabella avoue qu'elle s'est laissé prendre facilement au piège de l'amour mais qu'elle trouve cela délicieux (" E' amore un ladroncello "), tandis que Fiordiligi le lui reproche. Celle-ci échafaude un plan pour sauver les deux couples en péril : les soeurs se déguiseront en soldats pour aller retrouver incognito leurs amants véritables. Toutefois, avant qu'elle n'ait pu mettre son plan à exécution (" Fra gli amplessi "), Ferrando survient (" Ed intanto ") et réussit finalement à la séduire. Guglielmo, qui a assisté à la scène, ne cache pas sa colère (" Oh poveretto me "). Ferrando se permet alors de lui rendre la monnaie de sa pièce. Alfonso leur propose la solution pour les punir : les épouser. Il leur chante les vers suivants: <em>Tutti accusan le donne, ed io le scuso</em> Tout le monde accuse les femmes, et moi je les excuse <em>Se mille volte al dì cangiano amore;</em> De changer d'amour mille fois par jour ; <em>Altri un vizio lo chiama ed altri un uso,</em> Les uns appellent cela un vice, les autres une habitude, <em>Ed a me par necessità del core.</em> Quant à moi je crois que c'est une nécessité du coeur. <em>L'amante che si trova alfin deluso</em> Il ne faut pas que l'amant abusé <em>Non condanni l'altrui, ma il proprio errore ;</em> Condamne les autres, mais se reproche sa propre erreur ; <em>Già che giovani, vecchie, e belle e brutte,</em> Qu'elles soient jeunes ou vieilles, belles ou laides, <em>Ripetetel con me: " Così fan tutte ! "</em> Répétez avec moi : elles font toutes ainsi. La scène finale est celle des noces (" Fate presto, o cari amici ") préparées par Despina : les deux couples font leur entrée (" Benedetti i doppi coniugi ") boivent ensemble... Alfonso introduit le notaire, qui n'est autre que Despina travestie une fois de plus (" Augurandovi ogni bene ") pour lire le contrat, lecture abrégée par l'enthousiasme des deux épouses qui signent bien vite... Alors on entend à nouveau la fanfare qui avait accompagné le départ des deux soldats vers le régiment (" Bella vita militar "). Alfonso feint la panique devant le retour imminent des militaires. Les deux soeurs cachent leurs nouveaux époux dans une salle attenante, et s'en remettent à Alfonso. Vite rhabillés, les deux soldats font leur apparition (" Sani e salvi "). Tout le monde feint la surprise... Les amants s'étonnent de l'accueil glacial que leur réservent leurs promises... Puis ils découvrent le notaire... qui, au grand dam des deux soeurs, se révèle être Despina... tandis que Ferrando ramasse le contrat de mariage ! Les deux soldats laissent enfin éclater leur colère... les soeurs demandent pardon en les empêchant d'entrer dans la chambre où sont censés se cacher leurs nouveaux époux. Ils y entrent malgré tout et en ressortent à moitié déguisés à nouveau (" A voi s'inchina "). Les trois femmes n'en reviennent pas, notamment Despina qui découvre qu'elle a été l'instrument ignorant de cette machination. Alfonso admet enfin qu'il est responsable de cet imbroglio de mauvais goût (" V'ingannai ma fu l'inganno "). Il les réconcilie et tout est bien qui finit bien (" Fortunato è l'uom ") : les amants sont réunis... sans qu'il soit précisé si c'est dans la version originale ou à la mode albanaise !
Dans le second film retenu, Les noces de Figaro, Miah Persson était à l'affiche avec Dorothea Roeschmann et Gerald Finley. Il a aussi partagé l'affiche avec Erwin Schrott et Ana James. Parmi les autres acteurs du film, on peut citer: Graciela Araya.
Synopsis du film:
Rosine est maintenant la comtesse Almaviva ; son mari, toutefois, est loin d'être un modèle de vertu. Il poursuit entre autres de ses assiduités la camériste de sa femme, Suzanne (Susanna), qui doit épouser Figaro entré au service du comte, et la fille de son jardinier, Barberine (Barbarina). Il est toutefois concurrencé par le page Chérubin (Cherubino), qui est amoureux de toutes les femmes et en particulier de la comtesse sa marraine. De son côté, la vieille Marceline (Marcellina), aidée du docteur Bartholo (Bartolo) et du maîre de musique Bazile (Basilio), veut empêcher les noces de Suzanne et Figaro, car ce dernier lui a fait une promesse de mariage. L'ouverture est très célèbre: joyeuse, fébrile, mouvementée... Ce bref presto dépeint à merveille le caractère léger de l'oeuvre. <u><strong>Acte I</strong></u> La chambre de Figaro et de Suzanne. Le rideau se lève sur une chambre meublée seulement d'un fauteuil. Figaro mesure l'espace afin d'y placer le futur lit nuptial, tandis que Suzanne essaye un chapeau orné de fleurs (Duo <em>" Cinque... dieci... "</em>). Suzanne ne veut pas de cette chambre que le comte leur destine, et qui se trouve à proximité des chambres de leurs maîtres car le comte risque d'en profiter pour la poursuivre de ses assiduités (Duo <em>" Se a caso madama "</em>). Figaro, demeuré seul, promet de déjouer les projets de son maître (Air <em>" Se vuol ballare "</em>). Entrent Bartholo et Marceline, un contrat à la main. La vieille fille lui demande de l'aider à obliger Figaro à honorer une ancienne promesse de mariage avec elle. Bartholo promet de s'y employer pour se venger de Figaro, auquel il n'a pas pardonné la soutien apporté au comte pour lui souffler sa pupille Rosine5 (Air <em>" La vendetta "</em>). Il sort. Marceline aperçoit Suzanne et essaie de la provoquer, mais cela se retourne contre elle (Duo <em>" Via resti servita "</em>). Chérubin entre et raconte à Suzanne que le comte l'a surpris seul avec la jeune Barberine et l'a congédié. Il vole à Suzanne un ruban appartenant à la comtesse sa marraine, dont il est amoureux (Air <em>" Non so più cosa son, cosa faccio "</em>). Le comte apparaît, pour réitérer ses avances à Suzanne et la convaincre d'accepter un rendez-vous galant. Chérubin n'a que le temps de se cacher derrière le fauteuil. La voix de Bazile, maître de musique et langue de vipère, se fait entendre et le comte se cache à son tour derrière le fauteuil, tandis que Chérubin bondit dessus, et que Suzanne le recouvre d'une robe. Mais le comte qui a révélé sa présence finit par découvrir le page (Trio <em>" Cosa sento! "</em>). Chérubin n'est sauvé que par l'entrée de Figaro à la tête d'un groupe de paysans, venus remercier à point nommé leur maître d'avoir aboli le droit de cuissage sur son domaine (Choeur <em>" Giovinete liete "</em>). Figaro demande au comte sa bénédiction pour le mariage, mais celui-ci temporise et réitère le bannissement de Chérubin, lui ordonnant de rejoindre son régiment. Figaro se moque ouvertement du jeune garçon en lui décrivant les affres de la vie militaire, mais lui dit tout bas qu'il doit lui parler avant son départ (Air <em>" Non più andrai, farfallone amoroso "</em>). <u><strong>Acte II</strong></u> La chambre de la comtesse. La comtesse se lamente sur le délaissement de son mari. (Air <em>" Porgi, amor, qualche ristoro "</em>) Suzanne fait entrer Chérubin qu'elle convainc de chanter à sa marraine la sérénade qu'il a composée en son honneur (Air <em>" Voi, che sapete che cosa é amor "</em>). Les deux femmes décident de l'habiller en femme afin qu'il puisse rester incognito au château et assister au mariage (Air <em>" Venite inginocchiatevi "</em>). Arrivée du comte qu'une lettre anonyme a averti d'un rendez-vous galant donné à sa femme (il s'agit en fait d'un " faux " de Figaro, destiné à susciter la jalousie du comte et le détourner ainsi de Suzanne) ; Chérubin va se cacher dans le cabinet voisin mais il fait tomber un meuble et le comte, soupçonnant la présence d'un amant, ordonne à sa femme de l'ouvrir. La comtesse refuse, l'assurant que c'est seulement Suzanne ; le comte, fermant toutes les portes, entraîne dehors la comtesse en attendant de trouver une façon de forcer la porte du cabinet. Suzanne, qui avait réussi à se cacher derrière le lit, fait sortir Chérubin de sa cachette ; celui-ci saute par la fenêtre pendant que la camériste prend sa place dans le cabinet. Le comte et la comtesse reviennent. La comtesse avoue que c'est Chérubin qui est caché là pour une farce bien innocente. Le comte entre en fureur et force la porte mais, à son grand étonnement (et à celui de la comtesse), il tombe sur Suzanne. Celle-ci lui annonce ironiquement que la lettre était fausse et que c'était un jeu destiné à le rendre jaloux afin qu'il s'intéresse un peu plus à sa femme. Figaro entre et subit les remontrances de son maître mais désamorce le conflit en rappelant que la noce les attend. Le jardinier Antonio apporte à ce moment au comte un papier qu'il dit avoir été perdu par un homme qui vient de sauter par la fenêtre de la comtesse. Le document s'avère être la nomination de Chérubin comme officier et Figaro se sort de cet embarras en affirmant que c'est lui qui a sauté et qu'il était en possession de ce papier dans le but d'y faire apposer par le comte un cachet manquant. Alors que tous s'apprêtent à rejoindre la noce, Marceline, Bartholo et Bazile apparaissent, réclamant l'application du précédent contrat. Le mariage de Figaro et de Suzanne se trouve reporté afin que le comte puisse juger sereinement - dit-il - de sa validité. <u><strong>Acte III</strong></u> La salle du mariage. Le comte est embarrassé par les événements récents. Suzanne se présente et lui annonce qu'elle consent à le rencontrer dans le jardin. Le comte se réjouit de ce revirement (Duo <em>" Crudel, perché finora "</em>). Alors qu'elle quitte la pièce, elle dit à voix basse à Figaro que leur succès est maintenant certain et son procès gagné d'avance. Le comte entend ces dernières paroles et comprend qu'il a été trompé (Air <em>" Hai già vinta la causa "</em>). La scène du procès s'ensuit au cour de laquelle on découvre que Figaro est le fils naturel de Marceline et Bartholo, enlevé à sa naissance et qu'il ne peut donc pas épouser la vieille gouvernante (Sextuor <em>" Riconosci in questo amplesso una madre "</em>). les anciens ennemis tombent dans les bras les uns des autres au grand dépit du comte. Seule, la comtesse songe à son bonheur perdu (Récitatif et air <em>" E Susanna non vien... Dove sono "</em>) quand Suzanne arrive et lui annonce la bonne nouvelle. Les deux femmes décident de confondre le comte en lui donnant rendez-vous le soir même dans le jardin, où la comtesse se rendra sous les habits de Suzanne (Duo <em>" Canzonetta sull'aria </em>"). Le comte devra lui rendre l'épingle qui ferme la lettre pour montrer qu'il l'a bien reçue. Un choeur de jeunes paysans, avec parmi eux Chérubin, donne une sérénade à la comtesse (<em>" Recivete, o padroncina "</em>). Le comte arrive avec Antonio et, découvrant le page, se met d'abord en colère puis finit par pardonner, apaisé par Suzanne qui lui remet discrètement le billet. L'acte s'achève par le double mariage de Figaro avec Suzanne et de Marceline avec Bartholo. <u><strong>Acte IV</strong></u> Dans le jardin, le soir (parfois précédé par une scène dans le couloir). Suivant les directives du billet, le comte a envoyé Barberine porter l'épingle à Suzanne mais la jeune fille l'a perdue (Cavatine <em>" L'ho perduta, me meschina "</em>). Innocemment, elle apprend à Figaro - qui n'est pas au courant de la supercherie - l'existence du rendez-vous. Malgré les tentatives d'apaisement de sa mère, qui lui explique que les femmes ont des circonstances atténuantes (Air <em>" Il capro e la capretta "</em>), il décide de se venger et de confondre les amants sous les yeux de tous, après avoir déversé sa rancoeur vis-à-vis de la gent féminine (Récitatif et air <em>" Tutto è disposto... Aprite un po' quegli occhi "</em>). Suzanne, qui a été prévenue par Marceline, veut également jouer un tour à Figaro qui ose douter de sa fidélité. Après avoir prêté sa voix à la comtesse pour exprimer son impatience à retrouver son " bien-aimé " (Air <em>" Giunse alfin il momento...Deh vieni, non tardar "</em>), elle tente sous les habits de la comtesse de séduire Figaro mais celui-ci évente rapidement la ruse et, après être entré dans son jeu en devenant de plus en plus entreprenant, ce qui met en rage Suzanne, il lui avoue l'avoir reconnue. Les jeunes mariés font la paix alors que paraît la comtesse, d'abord importunée par Chérubin qui pense faire la cour à Suzanne, puis rejointe par le comte qui lui déclare son amour et lui offre en gage une superbe bague. Désirant pousser la farce jusqu'au bout, Figaro se met à courtiser à haute voix la fausse comtesse, ce qui a pour conséquence de mettre le comte hors de lui, qui appelle ses gens, bien décidé à châtier les coupables. Des lumières apparaissent et les masques tombent à la grande confusion du comte qui n'a plus d'autre choix que d'implorer le pardon de sa femme. Celle-ci consent et tous, enfin réconciliés, décident de finir la soirée au son des chants et des danses du banquet de mariage (Final <em>" Contessa perdono... Questo giorno di tormenti "</em>).